Earth has a deadline

Fiche film
http://imdb.com/title/tt0298814/

Chose promise, chose dûe, et avec un peu de retard, je vous présente donc comme il se doit la première rubrique "Pas Glop" du blog. Evidemment toutes les critiques présentées ici sont purement subjectives et en aucun cas je ne déclare de vérités universelles, mais après tout, c'est bien ça le but de la critique, non ? Donc si vous lisez ce blog, je vous encourage à voir ces films, que je les vénère ou que je les descende en flèche, car au final, ce n'est que votre opinion qui jugera de votre ressenti.

Bon, une fois ce petit "disclaimer" fait, passons aux choses sérieuses.
Aujourd'hui, je vous présente donc un des plus grands nanards que l'histoire du cinéma hollywoodien, et l'histoire du cinéma en général ait connu, j'ai nommé Fusion : the Core. Issu d'une longue lignée de films catastrophes plus ou moins réussis, succédant aux cartons des Twister et autres Armaggedon, dans lesquels, le Monde, et surtout les USA sont menacés par diverses plaies. Et dans celui-ci, le danger ne vient pas de l'espace, puisque bon, on veut bien prendre le public pour des taupes, mais le coup du météortie a déjà été assez exploité, mais, idée super originale, vient de l'intérieur. En effet, le noyau terrestre entame une phase de sieste puisqu'il en a ras le bol de fusionner toute la journée sans le moindre signe de reconnaissance de ses copains Magma et Croûte terrestre. Evidemment, pour nous, pauvres terriens pris dans notre train train quotidien, c'est plutôt ennuyeux, étant donné que tout cela signifie fin de l'activité interne de notre bonne planète bleue, dérèglements en tous genres et pesanteur aléatoire... Après donc une réunion catastrophe à la NASA ou autre organisme équivalent, on en vient finalement à conclure que la meilleure solution est d'aller rendre une petite visite à ce bon vieux noyau et de lui atomiser la tronche pour lui faire comprendre qu'il doit arrêter ses conneries. On prend donc le scientifique, la fille et le noir de service qu'on enferme dans une navette spatiale qui va creuser jusqu'à destination. Le voyage est évidemment ponctué des rituels pétages de plomb et autres ralentissements qui engendrent un suspense trop intense (moments de désespoir aussi émouvants que le dernier ongle cassé de Paris Hilton, problèmes techniques "Huston-on-a-un-problème" super angoissants etc) et qui se conclut par le Happy End de circonstance (j'espère ne pas vous avoir gâché la fin).
Bref, entre un scénario peu convaicant, des acteurs peu convaincus et des effets spéciaux qui ne participent pas à rendre l'ensemble un tant soit peu plus réaliste, Fusion : The Core est vraiment le film de son genre à fuir absolument. A moins, biensûr de vouloir vous s'en payer une bonne tranche, auquel cas prévoyez aussi un pack de 24 ou optez plutôt pour un bon vieux ZAZ...
Comme quoi, quand on croit qu'Hollywood a touché le fond, elle trouve le moyen de creuser un peu plus profond. Sur ce, bon visionnage ;-)

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I'm a British nanny and I'm dangerous

Fiche film :
http://imdb.com/title/tt0465602/

Attention, ça déménage. Alors pour ceux qui ne le sauraient pas encore, le Shoot 'Em Up, c'est un style de jeu vidéo dont les plus connus sont par exemple, les Contra ou autres Doom (en vue à la première personne). Le but de ces jeux-là est de tirer sur tout ce qui bouge, et même sur ce qui ne bouge pas, afin d'avancer dans les niveau. Point d'énigmes casse-tête ou de discretion, bourrinage est le maître-mot et la seule règle est d'échapper aux attaques de vos adversaires.
Ce concept, aussi simple que jouissif, car réellement défoulant, rien de mieux pour déstresser après une sale journée, a été largement assimilé et maîtrisé par Michael Davis. Car le tout n'est pas de vouloir copier tel ou tel style de jeu "trop cool de d'jeun's", mais il faut se l'approprier pour pouvoir rendre sur grand écran l'expérience que l'on vit chez soi, une mannette entre les mains.

De la première à la dernière scène, les balles volent dans tous les sens, les corps tombent de partout et abondamment. Cependant, on sent bien que le réalisateur n'a pas construit son film en n'empruntant que cela au monde vidéoludique. D'autres éléments fondateurs sont développés qui affinent la retranscription d'un jeu à l'écran. Tout d'abord l'intrigue avance par niveaux. Chaque scène d'action est suivie d'une scène narrative qui vient faire avancer l'histoire. Ensuite, chaque nouvelle scène d'action se situe dans un endroit différent des autres, donnant l'impression au spactateur que les personnages évoluent dans ces niveaux. Les décors sont d'ailleurs assez similaires à ce que l'on peut trouver dans de tels jeux, un hangar désafecté, un immeuble abandonné, un entrepot d'armes à feu. Et à chaque fois la mise en scène est inventive et péchue sans être désordonnée. On retrouve aussi la jolie "princesse" (Monica Bellucci qui porte son corset à la perfection) à protéger coûte que coûte et le Super Méchant (Paul Giamatti donne des frissons) quasi-indestructible qu'on n'affronte que lors du "Final Stage" et le héros emblématique, ultra-résistant, à l'humour grinçant et au flègme so Brittish que Clive Owen interprète à merveille. Les répliques sont bien dosées et la sauce prend. Et le scénario dans tout ça ? Hé bien, il y en a un, pas trop compliqué pour que tout le monde suive bien mais pas non plus ultra simplet histoire de ne pas prendre le spectateur pour un benêt, ce qui ajoute une bonne raison d'aller voir ce film.
1 UP.

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